En savoir plus sur le risque Tempêtes / orages

Les tempêtes

Quatre paramètres principaux caractérisent l’état de l’atmosphère :

  • la pression : dans nos régions, elle varie de 950 à 1 050 hectopascals. Les zones de basses pressions sont appelées dépressions ; celles où les pressions sont élevées, anticyclones ;
  • la température : très variable en fonction de l’altitude, la longitude, la saison, les conditions météo… ;
  • le taux d’humidité (ou hygrométrie) : plus l’air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d’eau ;
  • le vent : mesuré par sa force et par la direction d’où il souffle, ce paramètre caractérise la composante horizontale du transport atmosphérique.
Tempête illustration

© Météo France

 

Une tempête correspond à l’évolution d’une perturbation atmosphérique ou dépression, où se confrontent deux masses d’air aux caractéristiques bien distinctes (température, humidité…). Cette confrontation engendre un gradient de pression très élevé, à l’origine de vents violents et plus souvent de précipitations intenses (pluies…).

Les tempêtes sont de violentes perturbations atmosphériques qui engendrent des risques de dommages allant de simples dégâts matériels mineurs jusqu’à des ravages catastrophiques impliquant des victimes.

Une tempête correspond à des vents moyens supérieurs à 89 km/h. C’est le degré 10 de l’échelle de Beaufort qui en compte 12. Les compagnies d’assurance prennent généralement en compte le vent maximal instantané supérieur ou égal à 100 km/h.

 

Les vents violents

Conséquences directes de l’inégalité des pressions, ils sont d’autant plus violents que la chute de pression est importante et rapide entre les zones anticycloniques et dépressionnaires. Ils sont aussi fonction de la surface du sol.

 

Les orages

Ils se caractérisent par l’observation d’une ou plusieurs décharges brusques d’électricité atmosphérique se manifestant par un bruit sec et une lueur brève (éclair) accompagnées éventuellement de précipitations. Les orages peuvent être isolés, organisés en lignes ou noyés dans le corps d’une perturbation. Le cumulonimbus, nuage à l’origine de l’orage, est capable dans certaines situations de générer de violentes et soudaines rafales de vent, pouvant aller jusqu’à la tornade.

Lors d’un épisode orageux, une centaine de litres d’eau peut se déverser sur un mètre carré, provoquant inondations et érosion des sols. Les précipitations, et surtout la grêle, peuvent dévaster les exploitations agricoles, les parcs et jardins, les serres (…), mais aussi augmenter les risques d’accidents pour les automobilistes.

En milieu urbain, à cause de l’imperméabilité des sols, les eaux déversées par l’orage encombrent soudainement les réseaux de collectes des eaux pluviales, pouvant provoquer des inondations.

© Météo France

 

Source : DDRM 2018 – Préfecture du Loiret

 

Phasage de l’événement

Phase

Situation

Secteurs concernés

Phase de mise en vigilance

Mise en vigilance par Météo France : peu de risques liés à la météorologie

Toute la commune (ou un secteur éventuellement en phase de crise)

Phase de mise en alerte

Mise en alerte par Météo France : des dégâts matériels importants peuvent se produire

Phase de crise

La vie humaine est mise en jeu en raison de la gravité de la météorologie

Phase de retour à la normale

L’intempérie est passée